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Un jour futur...

5 mai 2006

Rupture

Parce qu'il me faut rompre. Tout cela m'use. Le cul entre deux chaises. Chacun me renvoyant à l'autre. Revenir à la seule décision raisonnable que j'ai pris. Celle de l'année dernière. Je me souviens de la sérénité qui m'avait envahi. Un retour très calme. Ni l'un, ni l'autre. Ni amour, ni amitié. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Je suis beaucoup plus fatigué maintenant. Je sais que je ne serais pas serein. Je vais souffrir. Mais au moins je saurais pourquoi ! Parce que cette situation n'est plus supportable.J'abadonne. Je l'abandonne. Je les abandonne. Je m'abandonne.

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1 mai 2006

Question ?

Va-t-il, néanmoins, m'envoyer une carte pour mon anniversaire ? Ou, a minima, un mail le jour J ? Un signe, un mot, un geste t....e... Une semaine d'attente pour avoir la réponse. Une semaine d'incertitude, avec des heures d'abattement et ses moments d'euphorie. Respire !

1 mai 2006

Prétexte !

La carte d'anniversaire a été reçue. Il m'a remercié. Sur MSN... Il m'a souhaité le mien par avance. Sur MSN... Il ne pourrait pas m'envoyer une carte car il n'a pas fini de déballer ses affaires, donc il n'a pas mon adresse. PRÉTEXTE : JE SUIS DANS L'ANNUAIRE !!! Un an de prétexte. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, qui empêche... Je ne comprends pas. Il n'y aurait rien à comprendre.
Dire, comme il l'a fait le soir de son anniversaire, comme cela m'a été rapporté : "Devine de qui j'ai reçu une carte ? De quelqu'un dont je n'ai pas eu de nouvelles depuis un moment et dont l'anniversaire est dans pas longtemps..."
Sauf qu'il y a des mails qui sont restés sans réponse. Suspendus dans le vide et le silence. Je n'en ai plus envoyé. Donc je ne donne plus de nouvelles... Et lui, il en donne ?!?

26 avril 2006

Proximité géographique

J'ai lu, dans un mail, il y a bientôt un an, qu'il ne fallait pas "laisser la distance s'installer".
Mais en favorisant la "proximité géographique", un fossé d'incompréhension s'est creusé.
Et je me réfugie dans le silence. Je n'en sors que pour exprimer ma colère et mon désarroi.
De l'ardeur.

25 avril 2006

Ce que je fais ici

Je me suis mis dans une situation impossible. Bientôt un an que cela dure. Je n'ai accumulé que souffrance, amertume, et rancoeur. Je ne suis plus capable que d'ironie et de cynisme. Mon ardeur à demander a détruit, éloigné (mais dans l'éloignement se niche un espoir, un provisoire illusoire) l'objet de mes demandes incessantes, irraisonnées, irresponsables. J'ai déjà tout perdu. Ne reste plus qu'à achever l'ouvrage. Ce que je fais ici.
Ici, je dis. Je n'avoue pas. Personne ne m'interroge. Point de question, d'interrogatoire.
Je dis ce qui est. Il ne quitte pas mon esprit. De colère, d'affection, de compréhension, de jalousie, c'est vers lui que toutes - ou presque mais le reste représente si peu de choses, si peu de temps - mes pensées, mes rêveries éveillées, mes rêves les plus profonds se tournent.
Tout ce que je vis, lis, me rapproche de lui.

"Les mots, encore les mots, qui se rassemblent, assemblent, jouent avec eux-même pour dire une vérité, être ce que l'on est, au plus risqué."
Yves NAVARRE, Biographie, Flammarion, 1981.

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25 avril 2006

Sur cette carte...

... J'écrirais juste :
"Tu vieillis aussi..."
";-)"
"Heureux anniversaire".
Et je continuerais à attendre.

geo3

1 mars 2006

Le bordel intérieur

"Rêver de la grande fatigue qui me viendra un soir avec l'envie de m'étendre sous le soleil et ce désir de marcher vers l'horizon jusqu'au pays où on n'oblige pas le chat à descendre de sa couverture bleue. Songer à cette pensée qui devrait boulverser ma vie si je l'éprouvais vraiment. Mais la vie s'écoule, régulière. J'écoute, je regarde, je prends note de ce qui s'agite et j'oublie. J'ai découvert le bordel intérieur, les fuites de volonté, la paresse et l'orgueil qui endorment, la grandeur de l'esprit humain, des êtres et une Terre qui justifie de vivre. Ce soir, perché sur mon balcon, je continue d'attendre pour voir si quelque chose viendrait du dehors ou du dedans. Une pensée pleine de portée, de promesse ? La saveur d'un baiser impudique ? Apprendre à aimer, cesser de contempler et agir enfin : c'est peut-être ça devenir un homme."

"Génération désillusions", Télérama n°2265, 9 juin 1993, p.76, Florent : "J'ai découvert le bordel intérieur."

27 février 2006

Attention !!!

Il faudra, un jour, que j'ai le courage de relire tout ce qu'ils ont écrit. Les bonnes intentions. Le compiler. Et leur jeter à la figure. Avec tout le mépris dont je suis capable. Je n'aime pas les gens qui prononcent des paroles pour se donner bonne conscience.

27 février 2006

Tchekov Best Of

"Vous n'avez aucune idée de l'enfer dans lequel je vis ! Un enfer de vulgarité et de déception." (Ce fou de Platonov)

"Je ne suis qu'un citron pressé, une lavette, un clou rouillé." (Le Chant du cygne)

"Je suis un être mauvais, pitoyable, nul." (Ivanov)

"Jour et nuit, comme un démon familier, vient me hanter la pensée que ma vie est irrémédiablement perdue." (L'Esprit du Bois)

"Allons, dis-moi pourquoi je vis ? Pourquoi cette suite ininterrompue de souffrances physiques et morales ?" (Le Tragédien malgré lui)

27 février 2006

Vigilant

Et celui qui dit qu'il m'aime. Qui le dit de plus en plus souvent comme pour s'en convaincre lui-même, d'abord. Ne fait que se mettre entre moi et les autres. Me surveille. Jalousie maladive qui toujours s'interpose. Avec humour bien entendu. Pour qu'il puisse toujours finir par dire : "Je plaisante". Plaisanter : se rendre plaisant.

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